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Café Chansons
Georges Brassens
jeudi 1er Mars à 20h30 au shanti
« Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on
Est plus de quatre, on est une bande de cons »
– Brassens / « Le pluriel » -
« Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente »
– Brassens / « Mourir pour des idées » -
»Est-ce que Brassens était un moraliste? A sa façon peut-être, avec la pointe d’humour qui faisait briller dans ses yeux cet éclat de malice un peu enfantin quand il se tournait vers son bassiste Pierre Nicolas pour appuyer d’un sourire une trouvaille dont il n’était pas peu fier.
Est-ce que Brassens était fier? Je le crois, un peu à la manière de ces artisans qui ont mille fois poli la pièce de bois qui leur est arrivée sous la forme d’un billot et que le sabot à dégrossi au fil des heures et des jours pour aboutir à cette sculture séduisante qui porte en elle la trace, même modeste du genre humain.
Est-ce que Brassens était un génie? J’ai la faiblesse de le croire, lui qui écrivait dans un français si complexe et si limpide à la fois qu’aucun autre n’avait pratiqué avant lui, avec ce sens de la formule littéraire proche de certaines formules chimiques mystérieuses, tellement elle nous semblent, encore et toujours, aussi alambiquées que fascinantes.
Est-ce que Brassens était un voyou? Oui, il semble qu’il en avait toutes les caractéristiques, surtout celle de faire oublier qu’il en était un. Sous sa bonhomie naturelle, sous son apparence d’ours mal léché, se cachait un homme affamé de connaissance et de gourmandises de la vie: individualiste et libre penseur, volontier fornicateur mais pudique avec les sentiments, au point d’avoir protégé sa vie privée derrière un rempart d’amitiés aux mines patibulaires qu’avaient Jean Pierre Chabrol, René Fallet, ces fameux « copains d’abord ».
Est-ce que Brassens est inoubliable? Je réponds franchement oui, comme ces vieilles maisons de France que notre enfance garde en mémoire, comme le parfum du vent à la fin des moissons, comme le souvenir têtu de tout ce qui fut et qui a disparu, comme le tronc et les branches d’un grand chêne qui nous avait serrrés contre lui. »
– Didier Barbelivien -
Voilà, c’est simple et vous l’avez compris: Nous allons parler de Brassens (et peut être même le chanter!!). En partant de ses compositions et de ses textes, que vous pouvez amener si vous voulez pour ceux que vous préférez et sur la base desquels vous aimeriez que nous échangions.
Brassens et son univers: l’anarchisme (ou l’anti-conformiste), l’amitié, l’amour, la mort. Brassens, le poète génial et le pornographe. Brassens, fils spirituel de Villon, de Rabelais, de La Fontaine, de Montaigne, de Baudelaire et de Paul Fort.
Brassens à propos de qui un de ses multiples biographes (Christian-Louis Eclimon), écrit: « Dans les faits, bien qu’il s’en défendit, Brassens ne chantait pas, il pensait pout haut, en musique. Et d’ailleurs, pour s’en rendre compte, il suffit de revisiter sa production abondante, fondée sur quelques thême récurrents, éclairant ses automatismes et ses ambiguités.
Tour à tour sublime évangéliste de la modestie, anarchiste subtil, bon fils, meilleur copain, amoureux détaché, poète agnostique, as de la gaudriole en rimes, rabelaisien et ascète, il ne s’essaya à composer qu’avec lui même.
Ici, c’est la chanson qui fait l’homme! »
Brassens nous a quitté en 1981 (à l’âge de 60 ans). Assurément son esprit ne nous a pas quitté… il sera avec nous ce jeudi.
Pour mémoire, parmi les chansons les plus célèbres: La mauvaise réputation / Fernande / Mourir pour des idées / Les copain d’abord / Les passantes / Le gorille / La chasse au papillon / Les amoureux des bancs publics / Brave Margo / Chanson pour l’auvergnat / Une jolie fleur / Auprès de mon arbre / Je me suis fait tout petit / Rien à jeter.
Et parmi les chansons les plus riches de sens: La tondue / Le pluriel / Les 4 bacheliers / La non demande en mariage / Mizogynie à part / Sauf le respect que je vous dois / Quatre vingt quinze pour cent .
Participation de 5€, thé ou tisane à volonté
Soirée animée par Michel: www.cultureconscience.over-blog.com
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Atelier d’écriture nomade
vendredi 2 mars à 20h30
Vous écrivez ? Vous n’écrivez pas ?
Vous aimeriez écrire ?
Que diriez-vous d’une « invitation au voyage » ?
Le temps d’une soirée d’hiver, dans une chaleureuse tanière,
partons ensemble pour un voyage imaginaire…
Moyen de transport : vos mots
Équipement : crayons aiguisés, esprit éveillés
Mot clef : le plaisir
Nous embarquerons le vendredi 2 mars 2012 à 20H30, depuis le shanti,
( participation nécessaire : prendre une boisson chaude ou froide au bar)